Afghanistan

A l’époque des attentats du 11.09 il y avait la deuxième intifada en cours et qui était source d’une très grande frustration parmi le monde arabe. Le désespoir était tellement haut que des fous ont décidé de se venger sur les Etats-Unis, qu’ils tenaient pour le plus grand responsable, par action ou omission. L’intervention des Américains en Afghanistan était nécessaire mais on a oublié que l’Afghanistan est un pays très pauvre, avec une population en grande partie illettrée et un chômage très élevé. A cela s’ajoute que les Afghans sont le peuple le plus croyant au monde. En fin de compte on a omis de pratiquer une vraie politique d’éducation, de développement et d’information du peuple afghan. A part cela il n’y a toujours pas la paix au Proche-Orient…

Un expert africain, mais qui lui parlait du continent africain, disait une fois qu’il aurait fallu revenir à une sorte de colonialisme. Nous avons laissé faire les Afghans et qu’est-ce qu’ils ont fait ? Un gouvernement des plus corrompus. La plupart des anciens ministres ont volé de l’argent et l’ont placé dans les pays du Golfe où ils peuvent jouir maintenant d’une retraite dorée. Nous aurions dû accompagner le peuple afghan et ne pas les laisser à eux-mêmes. “Je ne veux pas risquer ma vie pour un gouvernement corrompu !” voilà ce que disait un soldat irakien face à l’avancée de l’Etat Islamique. Nous savons tous comment ça s’est terminée. Il a fallu d’une unité d’élite de l’armée irakienne pour venir à bout de Daech. Peut-être on aurait dû faire la même chose en Afghanistan: constituer des unités d’élite de l’armée et de la police qui, eux, sont motivés et peu enclins à la corruption. Tout dépend de l’entraînement bien-sûr.
Peut-être que les Talibans ont appris les leçons du passé. Je n’ai pas peur de gens qui croient en Dieu et craignent sa toute-puissance. Par contre j’ai le plus grand mépris pour des gens comme Obama ou Hollande, qui eux ne croient en rien mais seulement en la politique politicienne abstraite. Heureusement qu’il y a une vie après la mort et là beaucoup seront surpris, je ne sais pas si certains “démocrates” vont s’en tirer aussi bien qu’ils le pensent. Et je ne suis pas sûr que les Talibans iront tous en enfer…

Quel est le contraire de “démocratie” ? République bananière ! Si nous n’exportons pas tout d’abord nos valeurs comme état de droit, liberté d’opinion, liberté de la presse, fonction publique efficiente, justice indépendante, pluralité de partis, liberté religieuse, alternance de gouvernements alors nous n’irons pas très loin. En Afghanistan nous avons exporté une république bananière sans  les constituants d’une république. Les Afghans n’en voulaient plus et ils avaient raison. Maintenant bien-sûr ce sera pire…

Une chose que je ne supporte pas du tout en Europe est cette locomotive franco-allemande qui est en train d’amener le train Union Européenne droit dans le mur. De quel droit les Français et les Allemands se permettent de donner des leçons de démocratie à d’autres alors qu’eux mêmes ne sont pas des exemples de démocratie parfaite ? Les seuls pays qui méritent le qualificatif de démocratie sont les pays scandinaves, le Canada, la Nouvelle-Zélande et, dans une moindre mesure, la Suisse. Tous les autres pays sont à des degrés divers des Afghanistans qui doivent apprendre et qui feraient mieux de se taire.

Le premier à parler d’une réconciliation franco-allemande et d’une intégration européenne fut Churchill, bien avant Schuman, Monet, de Gasperi, et en ceci il a été inspiré par les Américains (discours qu’il a tenu dans l’université de Zurich). Désolé, les Européens sont comme des enfants qui doivent être conduits vers leur bonheur par des adultes comme les Américains car si on les laisse faire ils vont faire des bêtises comme le pacte de Versailles qui avait terminé la première guerre mondiale et préparé la deuxième guerre mondiale. L’épée de Damoclès européenne sont ses élites qui ont encore ces reflexes aristocratiques et s’enferment dans leurs tours d’ivoire où ils font leurs actes diaboliques qui conduisent aux conflits (WWI et II, guerres coloniales, conflit en ex-Yougoslavie, etc.) et crises économiques (crise de la dette en Grèce, hyperinflation en Allemagne dans les années 1923). Ce qu’il faut en Europe c’est faire entendre la voix du peuple commun, VOX POPULI VOX DEI !

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